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Une saison « globalement réussie » pour la fraise

Les deux pics de production observés en avril puis en juin ont pu être absorbés par les consommateurs, selon l'AOPn Fraises Framboises de France.

L’AOPn Fraises Framboises de France dresse un bilan de la campagne de 2024 plutôt bon. Grâce à des conditions météorologiques propices à la culture et à une pression parasitaire modérée, les rendements sont « satisfaisants ».

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« La fraise française parvient à tirer son épingle du jeu avec une saison 2024 globalement positive », rapporte l’AOPn Fraises Framboises de France ce mardi 27 août 2024. L’association d’organisations de producteurs nationale, qui représente environ la moitié de la production de fraises tricolores, qualifie les rendements de « satisfaisants » et la qualité des fruits de « bonne ». Des résultats permis par des conditions météorologiques généralement favorables et à une pression parasitaire modérée.

Fraises belges

Les pics de production provoqués par les hausses soudaines de température sur la deuxième semaine d’avril et en juin ont pu être absorbés « grâce à la coopération des enseignes et des consommateurs qui étaient au rendez-vous, […] évitant ainsi une crise conjoncturelle », salue l’AOPn. Cette dernière avait lancé un appel à la consommation au début de juin.

Sur la suite de la campagne, l’arrivée tardive des fruits d’été a permis à la fraise tricolore de conserver sa place. « Actuellement, les fraises belges sont présentes sur les étals mais l’absence de canicule prolongée permet à la fraise française de se maintenir », constate l’organisation. 20 % des volumes de fraises françaises sont produits en été et à l’automne.

L’AOPn indique également maintenir ses efforts pour préserver le « made in France » et renforcer la lutte biologique avec notamment la recherche d’alternatives aux acaricides et la lutte contre le puceron du fraisier.

La framboise française face aux importations

La framboise tricolore, quant à elle, souffre encore plus de la concurrence étrangère. « On constate une production française en dent de scie, et donc une dépendance au produit d’import à hauteur de 85 %. Face à l’instabilité de la production française, la grande distribution privilégie souvent la framboise d’import, explique l’organisation. Du côté des prix, des promotions appliquées sur les fruits d’import obligent bien souvent la framboise française à s’aligner, malgré ses coûts de production bien plus élevés. »

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